Train Station
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Parce qu'y a pas que les marins bourrés qui savent pousser la chansonnette!

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MessageSujet: Parce qu'y a pas que les marins bourrés qui savent pousser la chansonnette! Parce qu'y a pas que les marins bourrés qui savent pousser la chansonnette! Icon_minitimeDim 5 Juin - 16:13

Prendre son temps,
C'est laisser la porte ouverte
A toutes sortes de surprises.
Parce qu'y a pas que les marins bourrés qui savent pousser la chansonnette! 110

Bla bla bla bla... Et ce depuis quasiment le début de l'après-midi. Comme quoi, le "blabla" n'est pas forcément synonyme d'ennui profond et inextricable.

Pourtant, Amazon n'était pas de ceux qui sont capable de tenir une conversation des heures durant. Pressée par le rythme effréné de ses idées, quelques minutes de parole posée relevaient d'ailleurs d'un effort considérable pour elle la plupart du temps. Mais là, elle semblait plutôt tenir la distance. Et même: elle ne s'arrêtait pas. A cette petite table dans un coin d'une salle de café où elle s'était installée avec sa compagne du jour, on pouvait la voir qui discutait avec enthousiasme, s'accordant même parfois d'interminables monologues animés de grands gestes, qui menaçaient souvent de détruire le mobilier qui l'entourait. Quelques fois encore, elle interrompait son activité, sans prévenir, pour attraper un serveur au passage ou faire un tour au comptoir, et ainsi contribuer à l'empilement des verres et des tasses sur la petite table ronde devant elle, mais ces intermèdes ne provoquaient jamais chez elle l'envie subite de changer un peu de disque; et la conversation reprenait.

Son interlocutrice quant à elle n'était pas en reste. Si elle était plus discrète que l'autre, qui, enflammée par on ne savait quel propos, allait jusqu'à prendre à témoin la personne la plus proche, se lever et gesticuler de plus belle ou bien laisser aller le volume sonore de sa voix à la hausse, elle lui donnait la réplique sans paraître s'offusquer du comportement de la jeune femme, ni par son caractère expansif, ni par la nature exceptionnelle de leur activité, qui arrivait à la captiver suffisamment pour la faire tenir -relativement- en place pendant tout ce temps. La demoiselle connaissait pourtant assez bien son extravagante interlocutrice, et ne semblait cependant pas surprise le moins du monde du fait qu'elle puisse lui parler de cette façon aussi longtemps.

Mais justement, elle la connaissait; là était le secret. Il s'agissait en effet d'Elena, cette 2nd Class dont Amazon n'avait jamais connu que l'apaisante présence, les livres qu'elle lui prêtait et les heures, comme celles-ci, à disserter sur tel ou tel ouvrage, ou bien à parler, simplement. Impensable, de la part de la Weiter, si facilement déconcentrée d'une activité présente pour passer à une autre sans même l'achever? Eh bien, si elle était dans ses rencontres avec l'infirmière tout à fait égale à elle-même: voletant d'un sujet à un autre sans crier gare, il n'était pas très fréquent qu'elle mène la chose de façon abrégée ou s'en lasse trop rapidement.

En ce moment justement, pour une raison obscure, elle rejouait un des passages "les plus mémorables", d'après elle, du dernier roman qu'elle s'était fait prêter par Elena. Debout, un pied sur la chaise et bien campée, le torse bombé, elle prenait les grands airs de l'antihéros avant de choir bruyamment, évitant de justesse de renverser la table, et les verres, mimant sa défaite mais se redressant bientôt, tentant de retrouver un semblant de contenance, une fausse assurance gênée. Après un moment de pose, le temps que les autres clients du café ne se rendent que ce n'était qu'elle s'ils la reconnaissaient, ou bien pensent que ce n'était qu'une pauvre excentrique qui avait commencé à boire trop tôt dans la journée -ce qui n'était pas faux, mais qui n'avait pas spécialement provoqué ce geste-, et ne tournent la tête, elle se rassit et reprit son discours précisément où il en était avant son coup d'éclat, comme si de rien n'était... Bien qu'elle bifurqua sur un nouveau propos quelques phrases plus loin, suivant à la lettre les voltes-face de son système d'associations d'idées.

En bref, la discussion allait bon train jusqu'à ce qu'un des employés du café ne s'immisce entre deux répliques, avec un sourire de convenance, tout déstabilisé qu'il était par ce duo qui faisait quasiment l'animation de l'établissement depuis qu'il avait pris place:

- Hum... Vous prévoyez de rester aussi pour la soirée? Aujourd'hui, c'est karaoké, ce qui n'est pas forcément le plus agréable plus parler donc-...
- Oh! Un karaoké! trop classe, ouais, on reste!

Bien entendu, ce fut sans consulter sa compagne qu'Amazon fit tirer une imperceptible grimace au serveur, qui devait être dans le coin depuis peu et quelque peu déconcerté par la perspective d'avoir affaire avec des clients aussi... Spéciaux, d'autant que l'enthousiasme immédiat et explosif de celle-ci -dans son élan elle s'était levée et lui avait saisi les mains, les yeux brillants- n'était pas tellement pour le rassurer. Après un petit mot d'approbation il se retira avec empressement tandis que les deux jeunes femmes remarquaient à peine que, en effet, l'on était en train d'installer tout un matériel sur la scène, tout près d'elles. A présent emballée par la suite du programme qui venait de se greffer à sa journée, la change-couleur porta son verre, rempli d'un liquide orangé -à noter que cette teinte inhabituelle n'était absolument pas le fait du cafetier- tout en piaffant d'impatience, les yeux rivés sur la scène. Si elle parlait encore avec sa compagne, ce n'était que distraitement, et ne donnant que des réponses brèves, ou au contraire vives et interminables, comme précédemment, lorsqu'elle rejouait des scènes de ses livres. Elle ne tardait en tout cas pas, à chaque fois, à s'en retourner dans son état d'attente insupportable. Elena? Oh, elle ne se fait pas de soucis outre mesure: ceux qui la fréquentaient en général savaient comment elle était, comment elle réagissait lorsqu'un nouveau projet l'emballait, et qu'elle fonçait sans se formaliser du reste. Enfin, quand même, au bout d'un moment de ce petit manège, elle daigna lui demander son avis, bien qu'on puisse la soupçonner -à raison!- de ne le faire que de façon inconsciente:

- Aaaah je me demande ce qu'on va chanter... Faut qu'on y aille dans les premiers, pour tout chauffer et tout péter! Tu feras un duo avec moi hein? Tu viendras chanter aussi, toi, hein?

... Et voila comment son innocence enfantine l'aida à se rendre compte qu'elle avait purement et simplement planté sa compagne, emportée par son karaoké. Montrant qu'elle venait de tilter, elle se donna un petit coup sur la tête et tira le bout de la langue, jetant un regard interrogatif sur Elena, attendant une réponse qu'elle avait naturellement cru acquise en acceptant de rester pour la soirée. Mais bon, elle ne s'inquiétait pas trop non plus, même après ça: elle était comme ça, de toute façon; comment aurait-elle pu agir autrement?

Waiters
 Waiters
Amazon Fulfil


« Amazon Fulfil »

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Age du personnage: 19 ans
Relations:

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MessageSujet: Re: Parce qu'y a pas que les marins bourrés qui savent pousser la chansonnette! Parce qu'y a pas que les marins bourrés qui savent pousser la chansonnette! Icon_minitimeSam 18 Juin - 10:49

Les gens racontent tous que le médecin du Cindrella, Elena,
est une personne frigide, qui parle peu et qui ne sourit presque jamais. Si ces
gens se rendaient au Wagon bar à cet instant précis, il y a fort à parier
qu’ils serraient plutôt étonnés parce qu’ils y trouveraient. Effectivement, la froide russe était assise
au fond de la salle, en face de l’extravagante Miss Fufil, que certains
connaissaient sous le nom de Lizzy, Mary ou dans le cas présent, Rika. Rika,
donc, et Elena semblaient être là depuis des heures à en juger par la pile de
tasses, de bouteilles ou de verres de toutes sorte, vides qui encombraient la
petite table. Pile que les deux jeunes femmes ne cessaient de faire en grandir
à interrompant leur conversation pour héler un serveur ou pour se ruer au bar
dévaliser le peu de réserve qu’il restait.


La conversation était plus que bruyante. En étant assise à
l’autre bout de la pièce, et si vous tendiez un peu l’oreille, vous n’auriez
pas eu beaucoup de mal à entendre les deux femmes débattre à on ne sait quel
sujet ; qui, soit dit en passant, devait être absolument passionnant pour
retenir ainsi deux personnes à une table minuscule dans un bar pendant
plusieurs heures.


Bien qu’elles soient assises, Rika et Elena ne cessaient de
bouger. L’une en écartant les bras pour montrer son désarroi, l’autre en se
levant pour prendre à parti un pauvre bougre qui n’avait rien demandé. Ainsi, elles étaient devenues en une grosse
demi-heure l’attraction principale du bar. Oh ! Seulement pour quelques
instants, le temps que chacun dévisagent une des deux d’un regard plus ou moins
effrayés. Avant de détourner ce regard le plus vite possible.


Mais de quoi parlaient-elles toutes les deux ? De
chimie moléculaire ? Du concours Miss Cindrella ? De la théorie de
Darwin ? Que nenni ! Les demoiselles, comme bien souvent,
discouraient du dernier livre que Miss Mihlecovitch avait prêtait à Miss Fufil.
Chacune s’employait à faire revivre à l’autre son passage préféré, à dissertait
sur le meilleur moment du livre, à élire le personnage le plus ci, le plus ça
de la saga. Rika, prenant sans doute la tache trop à cœur, se mit debout et le
pied sur une chaise, torse bombé et commença à mimait le passage si mémorable
auquel elle faisait référence, avant de choir bruyamment par terre, faisant une
nouvelle fois tournaient toute les têtes du bar. Elle se releva, reprit un
semblant de fausse assurance gênée avant se rasseoir et de continuer à l’exact
endroit où le flot de paroles continu qui s’échappait de sa bouche s’était
arrêté à cause de sa chute. Elena lui sourit avec indulgence avant d’attraper
au hasard un verre et de le vidait. Elle avait l’habitude du caractère…
expansif
de Rika et ne s’en formalisait plus. Ou alors, c’était le fait
qu’elle buvait depuis deux heures qui la rendait plus indulgente qu’ordinaire.


C’est à peu près à ce moment qu’un des collègues de
l’expansive, un Waiter en d’autres termes,
vient s’interposer entre deux paroles pour déclarer d’un air un peu
embarrassé que c’était soirée karaoké et qu’il serait mieux pour discuter de
changer de bar. Loin de le freiner, le pauvre employé de bar raviva
l’enthousiasme de Rika qui s’exclama, les yeux brillants, qu’elles restaient.
Sans avoir consulté Elena, qui ne s’en formalisa pas une fois encore. La jeune Russe adressa un regard désolée au
triste sir qui s’écarta un peu gêné de leur table. Rien ni personne ne pouvait
stopper la jeune Waiter quand elle était dans ce genre d’était d’excitation.


Elena cessa donc de parler pendant un instant. Rika fixait
la petite scène où le personnel installait le matériel du karaoké avec les yeux
qui pétillait. L’instinct de la Russe ne la trompant que très rarement, elle comprit
bien vite que la soirée n’était pas, mais alors absolument pas, finie. Son
pressentiment se confirma quand son amie se tourna vers elle pour lui dire qu’elles
devaient ABSO-LU-MENT chantées toute les deux. Chouette ! pensa
Elena, d’un ton qui même au creux de sa pensée était plus ironique que votre
oncle Charlie ( Nous avons tous un oncle Charlie !).
Oh ! Ce n’était pas parce qu’elle allait devoir chanter. Elle devait
avouer qu’elle chantait plutôt bien, même après voir bu sa 11ème vodka.
Non ! Le fait qu’on lui rappellerait pendant des semaines cet événement
était bien plus ‘’douloureux’’ à ses yeux. Mais étant incapable de dire Non
dans l’état où elle se trouvait, elle acquiesça à la question de son
interlocutrice avant de commander sa 12ème vodka et de la boire
sitôt sur sa table.


– Bon alors, on va le chanter ce
duo ?


C’est fou ce que quelqu’un peu faire quand il a un peu trop
picolé, pas vrai ?
Invité
Anonymous


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MessageSujet: Re: Parce qu'y a pas que les marins bourrés qui savent pousser la chansonnette! Parce qu'y a pas que les marins bourrés qui savent pousser la chansonnette! Icon_minitimeVen 8 Juil - 20:25

Plonger dans le vide, c'est aps si grave, en fin de compte...
Pourvu que ce soit après un petit verre de quelque chose de costaud.
Parce qu'y a pas que les marins bourrés qui savent pousser la chansonnette! 64538710


- Bon alors, on va le chanter ce duo?

Aucune phrase n'aurait pu faire plus plaisir à Amazon en ce moment. Comme montée sur ressors, alors même qu'Elena finissait de poser sa question, elle avait bondi sur ses pieds, manquant -encore une fois- de faire tomber tout ce qui se trouvait sur leur table. Sans prêter la moindre attention au pauvre serveur, qui avait accouru en entendant du verre s'entrechoquer, elle décrocha son plus beau sourire - qui était en fait une grimace enfantine où sa bouche se déformait jusqu'à offrir une illustration assez crédible de l'expression "sourire jusqu'aux oreilles" - à sa compagne, lui prit la main et l'emporta dans son élan, dans sa traversée de la salle.

Oui, "traversée de la salle", parce que, même si la scène se trouvait en vérité tout près du recoin où s'étaient terrées les deux jeunes femmes, et même si Amazon avait l'air comme d'habitude... Ce n'était pas Elena qui avait bu le contenu de ce qui s'entassait sur leur table toute seule. Donc, toujours tirant l'infirmière derrière elle, elle se lança dans un complexe slalom entre les tables, un peu plus serrées que lorsqu'elles étaient entrées, repoussées pour laisser un petit espace entre la scène et le public. Après avoir fair chavirer nombre de serveurs armés d'un plateau, ou clients déroutés par leur vive allure, elle s'arrêta juste avant le no man's land qui séparait les planches du commun des mortels. Devant, les lumières dansaient déjà sur les corps de chanteurs improvisés. Comme hypnotisée, la Change-couleur fixa, bête, ces silhouettes tachées de couleur, quelques secondes, puis se souvint qu'elle avait quelque chose à faire et qu'elle serrait toujours la main d'Elena dans la sienne et que ce n'étaient pas une bande de doubleurs qui allaient l'empêcher de chanter avec la demoiselle, maintenant.

[--Owww! Let's music!--]

Quand la Weiter veut quelque chose, on ne se met pas en travers de sa route. Est-ce parce qu'il le savait, ou qu'elle a fondu sur lui avec une vivacité telle qu'il n'a rien pu faire? En tout cas l'homme le plus proche du bord de la scène - puisqu'Amazon ne s'embarrassa bien sûr pas d'un fastidieux passage en back stage et d'une entrée dans les règles, elle grimpa juste sur l'estrade, comme chez elle - lui céda d'office son micro lorsqu'elle le lui prit des mains. Ensuite, non-contente de son interruption quelque peu musclée du show, elle donna le micro à Elena, la lâchant du même coup, qu'elle soit libre de ses mouvements. Quant à elle, avant même qu'on ait l'idée de l'empêcher de poursuivre son petit manège ou qu'on coupe la musique, elle fit un clin d'oeil à un second chanteur, diversion -utile ou futile- qui lui permit de récupérer elle aussi de quoi se faire entendre. La seconde d'après, le plus naturellement du monde, elle reprenait le fil des paroles à la place des premiers participants, pour le coup comme figés sur place, tardant à réagir à l'intrusion.

Donc, voila Amazon joyeusement en train de chanter et de s'agiter sur la scène, sans plus trop prêter attention au reste. Les paroles? Oh, elle remarquait à peine qu'elles ne ressemblaient pas tellement à de l'anglais -tiens, le système de traduction du Cinderella ne fontionnait pas pour les chansons, ou avait-il été désactivé pour l'occasion? Quant aux clients qu'elle venait sauvagement d'éjecter de la partie, elle savait qu'ils étaient toujours dans les parages, et même qu'il devait en rester équipés de leurs micros, mais sans plus. Elle ne les entendait pas trop chanter, cela dit... Et Elena? Ah, oui, Elena. Parce que c'était censé être un duo, à la base. Leur duo.

Ragaillardie par cette idée, elle alla récupérer sa compagne de l'autre côté de la scène, lui passant un bras derrière les épaules et oscillant de droite à gauche au rythme de la musique, tout en marmonnant des paroles qu'elle peinait à articuler sans plus s'en soucier que ça.

Ce que les gens sont capable de faire après quelques verres?
Oh, des tas de choses!
Et encore...


_________________

Mici Nouka pour la chanson, j'adore! xD

...J'aime pas cette réponse. Elle finit en queue de poisson .__. Je ferai mieux après, promis! é_è
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Amazon Fulfil


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MessageSujet: Re: Parce qu'y a pas que les marins bourrés qui savent pousser la chansonnette! Parce qu'y a pas que les marins bourrés qui savent pousser la chansonnette! Icon_minitime




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