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Retrouvailles {Alexandre Y. Soloviev & Émilie Richard}

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MessageSujet: Retrouvailles {Alexandre Y. Soloviev & Émilie Richard} Retrouvailles {Alexandre Y. Soloviev & Émilie Richard} Icon_minitimeDim 12 Juin - 16:19

1er jour

Voilà. Émilie venait officiellement de monter à bord du Cinderella. Elle ne savait pas si c’était une bonne idée mais cela ne pouvait pas être pire que l’endroit d’où elle venait tout juste de s’échapper. Elle ne connaissait pas grand-chose de ce train. On lui avait dit qu’il y avait des gens comme elle et d’autres personnes aussi, avec des capacités étranges. A vrai dire, elle n’était pas sûre d’avoir bien saisie. Peut-être n’avait-elle pas assez réfléchi avant d’acheter son billet. Le temps le lui dirait.

La jeune femme déambula dans les couloirs. Elle avait froid. Normal. Elle marchait pieds nus et ne possédait qu’une simple veste trouvée dans une poubelle. Inutile de parler de son hygiène. D’ailleurs, elle garda scrupuleusement ses distances avec les gens. Avec ses cheveux sales et sa veste de clocharde, Émilie avait quelque peu honte de se présenter ainsi aux autres. Et puis, cela faisait trois ans qu’elle n’avait plus eu une discussion (normale) avec qui que ce soit. D’ailleurs, elle avait fini par perdre la notion du temps. Combien de temps s’était-il écoulé depuis qu’elle s’était faite enlevée ? Elle n’en était même pas sûre.
Alors, complètement perdue, elle voulu rester dans son coin. En même temps, comme cela faisait du bien de voir toutes ces personnes ! Cette dame, cet enfant, … D’une certaine manière, de part leur présence, ils la rassuraient car, désormais, Émilie était libre. Libre mais sans aucun sou en poche.

Baissant les yeux vers la paume de sa main, elle compta les malheureuses petites pièces. Elle n’était même pas sûre de pouvoir s’acheter une baguette entière avec ce qu’elle possédait. Des images de steaks saignants et de frites défilaient dans sa tête. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas un vrai repas. Elle avait même maigri. Pas trop (on l’entretenait tout de même un minimum) mais tout de même. Elle voulu se diriger vers le wagon bar mais comment payerai-t-elle son repas ? De plus, avec sa tenue indécente, la laisserai-t-on au moins entrer ?
Émilie finit rapidement pas abandonner l’idée d’aller manger, se disant que son ventre pouvait très bien attendre encore quelques heures. Elle aurait pu évidemment faire la manche une nouvelle fois mais elle n’était pas certaine que les contrôleurs apprécieraient cela s’ils passaient dans le coin. Et puis, c’était tout de même assez humiliant de demander de l’argent aux autres.

D’ailleurs, en parlant d’eux, il était difficile de ne pas croiser des gens. Certains se montraient discrets et faisaient mine de ne pas l’avoir vu ; d’autres au contraire la regardait comme si elle était un alien et la dévisageait de la tête aux pieds comme si elle n’était qu’une intruse ou un énorme cafard qui venait hanter les lieux. La jeune femme baissa la tête. Ses cheveux formèrent un rideau, cachant ainsi ses traits. C’était parfait comme cela. Elle ne voulait pas que les gens ne mettent un visage sur la « clocharde du train ». En plus, elle sentait mauvais. Ce fut pour cette raison qu’Émilie tenta de chercher les douches mais, entre l’envie de rester loin de tout le monde et la peur de se faire à nouveau attraper et jeter en cage, trouver un endroit où se laver se révéla être une mission presque impossible.

Après quelques minutes (ou des heures, elle n’en avait aucune idée), Émilie entra dans la machinerie. Et lorsqu’elle leva la tête pour contempler le « décors », elle sut immédiatement que c’était un endroit fait pour elle. Les lieux étaient sales (comme elle), il n’y avait personne et surtout, il faisait chaud. Trop chaud même. Mais cela ne la dérangeait absolument pas (enfin, pas tout de suite). Elle venait de passer plusieurs heures sous le froid. Pour elle, la machinerie, c’était tout simplement un petit coin de paradis. Certes, il y avait un boucan pas possible et l’endroit ne contribuait pas à améliorer l’hygiène d’Émilie mais c’était exactement ce qu’elle recherchait : de la tranquillité et de la chaleur. Bon. Ok. Elle finit par avoir trop chaud et c’est pour cette raison qu’elle se transforma en fennec. La métamorphose n’était pas réellement désirée mais elle ne s’en plaignit pas.

Les oreilles aux aguets, elle chercha à savoir si quelqu’un trainait dans les parages. Son ouïe fine ne détectant rien, elle finit rapidement par se mettre à l’aise.
Émilie s’amusa alors à sauter sur les tuyaux. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas eu autant d’espace pour se dégourdir les jambes. Libre ! Elle était libre !
Elle fit le tour de la machinerie. Puis, après avoir grimpé sur la quasi-totalité de tous les morceaux de fer qu’elle avait pu trouver, elle revînt chercher sa veste. Elle la traina avec elle et la laissa trainer non loin du foyer. Elle fit un tour sur elle-même, histoire de vérifier une dernière fois que personne ne rodait dans le coin. Puis, elle se roula en boule sur sa veste et s’endormit. Après tout, il faisait encore jour et durant la journée, les fennecs dormaient. Et Émilie, après s’être bien amusée, ne pas exception à la règle.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles {Alexandre Y. Soloviev & Émilie Richard} Retrouvailles {Alexandre Y. Soloviev & Émilie Richard} Icon_minitimeLun 13 Juin - 12:55

Déjà trois mois ? Non, sans rire ? Je ne pensais pas être là depuis si longtemps. Enfin, fallait dire que déambuler dans ce train, ça faisait perdre grave la boule. Même pour quelqu'un d'aussi « original » que moi. Et puis je ne faisais jamais vraiment attention au temps qui passait. Ici, ce n'était pas la peine, c'était la belle vie, loin des soucis ! Et ça rime en plus. Je venais de finir mon service dans un des nombreux wagons , je crois que c'était... celui des douches. Faut dire que tout ces corps nues et... ah mais je bave !

Je ne sais pas pourquoi, penser aux filles, ça me fait penser à elle. L'appât du sexe ? Qu'est-ce que je raconte moi... C'est juste que trois ans était passés depuis que nous ne nous étions revu et je pensais toujours à elle, même si je draguais tout ce qui bougeait ahah ! Non, ce n'est pas drôle du tout, j'en ai conscience... Je parle à moi même rien de plus, rien de moins. Bon et bien, il était temps que je mette à ma nouvelle tâche qui allait me faire des tâches, c'était le cas de le dire. Vérifier un peu la machinerie, truc de routine même si je n'y connaissais absolument rien en mécanique. Mais bon, j'imaginais que si l'on m'avait demandé de le faire, c'est que ce devait être à ma portée.

Je traversais plusieurs wagons peuplés de belle naïades avant d'arriver dans le dit wagonnet. J'avais la vague impression de suffoquer sous la vague de chaleur. Notez encore cette magnifique redondance dont j'ai le secret. Je revêtais alors une combinaison anti-chaleur : une sorte de scaphandre avec une combi moulante, voilà ce que je portais. Avouez, c'est trop sex', n'est-ce pas ? Je regardais un peu partout, ne sachant pas vraiment où je devais vérifier mais je continuais à jouer le jeu, mon merveilleux jeu d'acteur.

« Hum hum, cela m'a l'air en bien bel état ! Il faudra que je félicite le mécano... Oh mais suis-je bête, c'est moi ! Ahah » avec un rire suffisant.

Là au sol, y'avait une sorte de... veste qui sentait le moisi... Toujours masqué dans ma combinaison, je la transformais en combinaison de décontamination, on ne pouvait même pas me reconnaître là dessous et je prenais la veste à deux doigts pour la soulever... Et... et... Suspens terrible... Une boule de poil roula sur le sol alors que je soulevais le morceau de tissus que l'on ne pouvait, je crois, même plus appeler une veste. Une 2nd class ? Je titillais l'animal du bout de mon index en m'accroupissant

« Et bah petite chose, qu'est ce que tu fais là toi ? »

C'était bizarre, cela me rappelait ma rencontre avec Emilie. Mais je ne voyais pas pourquoi maintenant et ici? Ca aurait été un drôle de hasard -pas aussi drôle que moi haha mais drôle quand même- J'essayais d'examiner le "truc de poil" pour déterminer au moins l'animal. Et si c'était juste une écharpe en fourrure? J'aurais l'air bien malin, heureusement, y'avais personne, dieu soit loué pour un prix dérisoire!
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Alexandre Y. Soloviev


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MessageSujet: Re: Retrouvailles {Alexandre Y. Soloviev & Émilie Richard} Retrouvailles {Alexandre Y. Soloviev & Émilie Richard} Icon_minitimeJeu 16 Juin - 10:47

Malgré son ouïe très fine, Emilie n’entendit rien. Trop fatiguée, elle était plongée dans un sommeil profond, jusqu’au moment où un intrus décida de la réveiller avec délicatesse. Elle ne s’y attendait pas. Il lui ôta le seul bien qu’elle avait. Ce n’était pas grand-chose, mais tout de même. C’était le seul vêtement qu’elle possédait. Et maintenant, à cause de lui, elle n’avait plus rien à se mettre. M’enfin. Peut-être qu’il la lui laisserait s’il finissait par se rendre compte que cette veste n’avait vraiment rien de spéciale.
La « boule de poil » roula sur le sol. Elle resta immobile pendant quelques instants, son esprit étant embrumé. Le bipède lui parla. Elle ouvrit enfin les yeux.
Il portait une affreuse combinaison. C’était le genre de combinaison antistatique que les gens portaient lorsqu’ils se trouvaient dans une zone à risques, avec les gants de butyle, les bottes et tout. Emilie n’aperçu pas son visage. Elle eût peur et le premier réflexe qu’elle eût, ce fut de mordre l’index qui s’agitait devant elle avant de prendre les jambes à son cou.

Sautant de tuyau en tuyau, elle se chercha un abri. En même temps, elle repensa au bipède en combinaison. Sa voix lui était familière. Cependant, elle ne parvenait pas à mettre un visage sur cette voix. Et puis, après tout, il fallait être réaliste. Il était fort peu probable qu’elle puisse rencontrer une tête familière à bord du Cinderella. Ça aurait été trop beau pour être vrai.
Emilie finit par grimper sur un tuyau situé en hauteur, trop léger pour qu’un humain ne s’y risque. Elle repensa à la façon dont l’inconnu lui avait adressé la parole. Elle ne savait pas vraiment pourquoi mais elle eût la vague impression d’avoir déjà vécu un moment semblable. Mais quand et dans quelles circonstances ? Elle ne s’en rappelait plus et puis, même si cet inconnu lui semblait familier, il lui faisait aussi très peur. Du coup, elle avait un peu de mal à réfléchir.

Mais tout de même… Elle connaissait cette voix… En même temps, il n’avait pas dit grand-chose. Elle s’était peut-être trompée.
Poussée par la curiosité, elle pencha la tête en bas. Elle était perchée sur un des tuyaux qui se trouvait au-dessus de la tête de l’inconnu. Elle ne risquait donc rien, sauf s’il avait un pistolet caché dans sa poche et qu’il lui tirait dessus. Les oreilles plaquées sur sa tête, son inquiétude était palpable. Emilie tenta d’apercevoir son visage mais avec la combinaison, elle n’aperçut rien du tout. Son instinct animal reprenant le dessus, elle se remit donc à courir pour finir se terrer dans un coin sombre, un endroit où un humain ne pourrait pas facilement l’attraper avec ses mains. Les oreilles aux aguets, elle attendit alors que ce bipède s’en aille et lui fiche la paix. Elle n’avait rien fait de mal après tout. Elle était une passagère du train comme une autre. Et si cela lui plaisait de rester dans la machinerie, alors pourquoi pas ? Elle avait le droit de rester ici, non ?

Emilie se dit aussi qu’elle avait très faim et elle espéra que l’inconnu lui laisserait sa veste, pour qu’elle puisse un minimum s’habiller et aller chercher de quoi se nourrir. En fait, elle se disait qu’elle pouvait même manger un scorpion ou un insecte. Après tout, elle était un fennec et pouvait donc se nourrir comme tel.
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