avatar © copyright | Ils pouvaient la réduire en miettes et la fourrer dans une boîte à gâteaux. - Stieg Larsson
Fiche d'identité Né(e) : 16/06 Age : 18 ans Sexe : A Girl Nationalité : Néerlandaise Groupe voulu : First Class Poste : Animal/ Talent/Arme : Un Moineau Situation amoureuse : Alone Surnoms : A vous de voir Chanson thème : Not found. |
Votre caractère
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Pas Froid. Pas Fin. Envie de rien. Désir nul. Plus de mémoire. Congé chimique. »
Jean VautrinEN VEILLE. Je n'ai jamais été très doué en éducation physique et sportive. J'étais toujours celle qui était à la traine, incapable de rattraper le groupe déjà trop loin pour elle. Ma condition physique n'arrangeait pas les choses : pas un pet de gras ni de muscles. Qualification : Chétive. Mais parlons de mon moi-même intérieur. Non pas ce qui constitue mon corps, mais ce qui constitue mon esprit, ma personnalité, qui est tout de suite plus complexe à exprimer.
Pensive, rêveuse, fainéante, glandeuse,... Tout ce qu'il y a avoir avec la « déconnexion ». La déconnexion d'un système, ici celle de mon cerveau, plus précisément de mes neurones, qui ressort comme des effets de gros « bugs » interminables, qui peuvent se produire, pendant que je suis seule, mais également en plein milieu d'une conversation, à durée indéterminable. On me dit « comateuse », le regard vide, dénué d'expression, fixant un point invisible d'un tableau de mon entourage. On s'y fait avec le temps.
Méfiante, je ne fais confiance qu'à moi-même. Je suis mon unique confident. Ce que je pense, reste dans ma conscience et ne sors pas de ma bouche. J'ai appris qu'il ne faut faire confiance en personne, car n'importe quand, tu peux recevoir un coup de poignard dans le dos sans que tu t'en aperçoives et tes pensées que tu avais osées divulguer sont transformées, mixées, modifiées, mélangées, déformées et tu te reçois pleins de merdes à la gueule, que tu n'avais pas spécialement cherché à avoir. J'aime l'humanité.
Rationnelle, j'agis selon mes règles que je considère comme logique. Je passe mon temps à calculer mes avantages si je fais quelque chose comme ceci ou si je le fais plutôt comme cela. Quand j'agis, je prévois à l'avance mon plan dans ma tête, pour optimiser mon temps et ne pas perdre une seconde de ma vie. Je suis esclave du temps, je cours sans cesse après lui, sans jamais pouvoir le retenir. On se rapproche petit à petit de la mort chaque seconde qui s'écoule, c'est pour cela qu'il faut la vivre cette putain de vie.
J'aime me considérer comme quelqu'un dit de créatif et ouvert d'esprit. Mon côté artiste se révèle à la façon de me fringuer qui est plutôt particulière. J'aime mélanger les styles, pour effectuer des contrastes un peu hors du commun, mais tout de même harmonisés afin de créer un ensemble par trop dégueulasse à regarder. Et également mes cheveux, qui ne sont absolument pas naturellement blanc. Ils ont juste souffert de plusieurs décolorations pour arriver à ce résultat-là.
Notre personnalité nous est propre. Elle nous appartient, mais elle est également complexe et change à travers les âges et pour certains elle change en fonction des personnes et s'adapte à eux, d'une certaine façon.
WEIRD.Belle histoire, histoire ancienne. Votre passé.
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Un violent coup de frein et je me prend le choc émotionnel de plein fouet. »
Cashback Un million quatre cents quatre-vingt-dix-sept mille deux cents soixante-dix-huit, compte la population de nos jours à Amsterdam, hors communes et agglomérations. Une seule nous intéresse aujourd'hui : Helen Juut Buten. Fille de Lawrence Buten, originaire d'Angleterre et de Neeltje Anderlecht, tous deux étant des artistes reconnus dans la capitale. Helen évolua dans un monde complètement loufoque créé par ses deux parents. Ils avaient créé un univers pour eux deux uniquement. C'était ça
la réalité. Une réalité haute en couleurs, scintillante et palpitante où tout problème était irrévocablement anéanti en un claquement de doigts. Cette réalité s'appelait « psychotropes ». Ce monde n'était qu'une incroyable illusion qui résultait de leur dépendance à ces diverses drogues qu'ils consommaient pour développer leur imagination afin d'être plus créatif. Les temps étaient durs, il fallait vendre plus. Mais tout rêve à une fin. Il faut se réveiller et affronter la vie de plein fouet. Le
jeudi 24 mars 2011, on enferma monsieur et madame Buten en hôpital psychiatrique, pour une cure de désintoxication. Helen âgée de 17 ans, fut placée dans une famille d'accueil.
Elle fut prise en charge par la famille Bodenmeer : le père était un expert comptable, la mère était ingénieuse et leur fils, Lieven, était au lycée, il avait un an de plus qu'Helen. Ils avaient des revenus fixes, payaient leur loyer tous les mois et faisaient même des dons à des associations occasionnellement. Cela avait l'air d'être une famille plutôt bonne pour Helen, jusqu'à ce qu'ils découvrent ce dont était capable leur nouvelle « fille », qui pour elle considérait cela comme tout à fait normal puisqu'elle avait grandi avec toute son enfance. Elle savait bien évidemment qu'il fallait que ça reste entre son père, sa mère et elle, mais un accident arrive vite.
17 JUIN 2011. Le dernier jour du reste de ma vie. Un jour après ma majorité, Lieven m'avait proposé de partager un joint avec lui puisqu'il était en train de s'en rouler un dans sa chambre, histoire de fêter ça. J'acceptai. Depuis que je vivais dans cette famille, on ne pouvait pas dire que j'étais réellement proche d'eux. Ils me parlaient uniquement de mon avenir et de mes futurs études, qui étaient plus qu'agaçant puisque j'en avais absolument rien à foutre. J'aspirais à devenir une célèbre photographe ou un truc de ce genre. Mais il n'y avait plus d'avenir dans ce domaine-là, alors à quoi bon essayer ? Ces gens me déprimer, ils puaient le frique. Ils avaient adopté la pauvre Helen, pour se sentir un peu plus humain, faire preuve de charité envers les démunis. Ils me faisaient vomir, tous autant qu'ils étaient. Ils représentaient toute la merde de ce monde et ils voulaient que j'en fasse partie. Mais à présent j'étais majeur et ils n'avaient plus aucun droit sur moi. J'avais déjà prévu de partir : à vrai dire j'avais déjà fait ma valise et je comptais partir jusqu'à ce que Lieven déboule dans ma chambre. Ce qui m'avait incroyablement surprise.
Quand j'arrivai dans sa chambre il avait déjà roulé son joint et me laissa l'allumer. On se posa sur son lit je sortis mon briquet et enflamma le bout. Je tirai quatre fois dessus avant de lui faire passer. Il tira à son tour et au bout du troisième coup me proposa de me faire une soufflette. Je n'aimais pas particulièrement l'idée, car ça avait tendance à remonter plus vite au cerveau cette histoire là. Je ne maîtrisais pas autant mon don que mes parents et il pouvait se manifester de lui-même. Et se serait la merde.
Je lui donnai la permission. Il coinça le joint dans sa bouche mit ses mains de part et d'autre de ses lèvres, me fit signe de me dépêcher. J'aspirai une grande bouffée. Tout de suite, je sentis ma tête tournée, ma respiration s'accélérer et une bouffée de chaleur m'encercla. Lieven inquiet me demanda si j'allais bien. Je lui ordonnai de s'en aller, mais il resta là, comme pétrifier. Ma mâchoire venait déjà de se transformer en un bec noir, peu après mon corps fut entièrement recouvert de mon plumage marron. Je sentis que les murs de la pièce s'allongeaient autour de moi. Lieven était un géant. J'étais devenue un moineau. Il poussa un cri qui transperça tout le bâtiment. Ce n'était qu'une question de temps avant que sa mère déboule dans la pièce. Je sautai du lit et déployai mes ailes pour me réfugier dans ma chambre. J'attendis une minute pour réussir à récupérer mes esprits pour pouvoir reprendre mon apparence humaine. Je pris mon sac de voyage et courut le plus silencieusement possible et me précipitai jusqu'à la porte d'entrée. J'entendis mon ex-fausse-mère adoptive crier mon prénom pour que je revienne et que j'explique l'état de son fils, mais ma main ouvrit de son plein gré la poignée et je sentis le vent de la liberté me frapper de pleine face.
4 FEVRIER 2012. Durant tout ce temps, j'étais allée chez quelqu'un de plutôt proche, que je connaissais depuis un bon bout de temps. Mais je ne pouvais décidément pas rester éternellement chez elle. Ca commençait à devenir de l'abus d'hospitalité. Ce jour-là ne sachant vraiment pas quoi faire je décidai, sur un coup de tête, d'aller voir mes deux parents. Je me demandai pourquoi cette idée ne m'était jamais venue à l'idée, peut-être qu'eux pourraient m'apporter un peu d'aide.
Ils avaient l'air d'aller bien. Ils étaient certes, incroyablement fatigués, mais ils semblaient plutôt heureux et on les traitait bien. Ils ressemblaient à deux jeunes amoureux, qui découvraient l'amour ensemble. Ils m'embrassèrent et me posèrent les questions de bases : Comment vas-tu ? Que fais-tu ? Ou vis-tu ? Je leur ai répondu que j'étais tout ce qu'il y avait de plus paumé. Je ne savais pas comment j'allais émotionnellement parlant, je ne savais pas ce que je pouvais bien faire de ma vie et je ne savais pas non plus où diable vivre. Ils se regardèrent. Ils s'échangèrent des regards qui signifiaient beaucoup. Ils regardèrent à nouveau leur fille. Ils lui sourirent. Ils prirent une grande inspiration et prononcèrent deux mots : le Cinderella.
Nous sommes, à présent le 10 février, Helen se trouve en Angleterre, afin de cueillir le train à son arrivée. Elle a utilisé toutes ses pauvres économies pour se payer un billet allé simple sans retour pour Manchester et se prendre un autre billet pour trois ans dans le Cinderella. Helen aperçoit son avenir au milieu de nuages blancs de vapeur qui s'avance à grand pas, prêt à accueillir un nouveau passager de la first class.
« Tu attends un train. Un train qui va t’emmener loin d’ici. Tu sais où tu espères qu'il te conduira, mais tu ne peux pas en être sûr. Mais tu t’en moques car nous serons toujours ensemble. » Inception
Train Station ▼ A bord du Cinderella
Helen est un personnage paumé qui ne s’est plus quoi faire de sa vie. Elle n’a aucune ambition d’avenir. Ses parents ne peuvent pas l’aider, elle n’a ni frère ni sœur, ni autre proche parent à qui demander asile. Son père et sa mère lui ont donc conseillé d’aller chercher le Cinderella, pour retrouver des gens comme elle : les first class, afin de se faire une nouvelle vie, dans un univers totalement différent de celui où elle a évolué.
Elle y est maintenant à bord depuis quelques semaines et ne connait encore pas grand-chose aux magies de ce train. Mais elle reste bouche-bée par son architecture et ses passagers tous plus différents les uns des autres. Pour l’instant sa vie est agréable à vivre. En ce moment un sourire idiot est scotché sur sa face. Elle n’a rencontré encore aucun problème avec les second class, mais tout peut vite arriver.
En parlant des second class, Helen est plutôt confuse. Elle ne comprend pas exactement l’origine de cette guerre entre ses deux classes. Elle se demande pourquoi ses deux « races » ne peuvent pas coexister tranquillement, dans la plus grande paix qui soit.
Peace and Love, les gars. Elle est donc tout ce qu’il y a de plus neutre et ne cherche pas à les provoquer. Bien évidemment si l’un d’entre eux s’en prend à elle, elle ne restera pas là sans bouger : instinct de survie.
Apparence Couleur des yeux : Marron Couleur des cheveux : Blanc Taille : 169 centimètres Poids : 50 kilogrammes Style vestimentaire : un mélange de vintage, classe et de trash bizarroïde (pas vraiment défini) | Maitrise Animal/Arme/Talent : Moineau Quoi qu'est-ce ? Le moineau est un petit oiseau, faisant entre 14 et 18cm généralement, ayant un plumage coloré principalement de nuances de gris et de brun. Maitrise : Plutôt bonne. Elle n'arrive pas encore à métamorphoser qu'une seule partie de son corps, par exemple seulement changer son bras en une aile. Elle maîtrise seulement la transformation complète et arrive à voler, grâce à l'enseignement de ses parents. |